Dimanche 18 mai à 17h, à l’église St-Thibaut, les Amis des Orgues de St-Thibaut vous convient au récital d’orgue donné par le concertiste international Paolo ORENI dans un programme éclectique d’œuvres originales de Jean-Sébastien Bach, de transcriptions d’Antonio Vivaldi et de Franz Liszt, et d’improvisations. Entrée et participation libres.
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Programme du 18 mai 2025
BACH / VIVALDI / LISZT
TRANSCRIPTION
IMPROVISATION
Paolo ORENI
Jean-Sébastien BACH (1685-1750)
Toccata et fugue en Fa majeur (BWV 540)
Concerto en Ré majeur (BWV 972), d’après
le Concerto pour violon RV 230 d’Antonio VIVALDI (1678-1741)
• Allegro
• Larghetto
• Allegro
Franz LISZT (1811-1886)
Fantaisie et fugue sur le nom de B.A.C.H.
(version syncrétique de Jean Guillou)
Paolo ORENI
Symphonie improvisée sur des thèmes donnés par le public
PAOLO ORENI, organiste
Né en 1979 à Treviglio (près de Milan), Paolo Oreni étudie l’orgue aux conservatoires de Bergame et de Luxembourg. Il poursuit sa formation auprès de Jean Guillou (à la Tonhalle de Zurich et à l’église Saint-Eustache de Paris), ainsi qu’auprès de Jean-Paul Imbert à l’orgue, et de Lidia Baldecchi-Arcuri au piano.
Lauréat de nombreux concours internationaux, il poursuit une activité intense d’organiste de concert
dans toute l’Europe. Il est régulièrement invité à donner des master-classes d’interprétation et d’improvisation (Munich, Alternberg…) et a travaillé à la conception d’orgues contemporains à Monza, Milan et Paternò (Sicile). Il a également conçu son propre orgue de concert, appelé Wanderer (« Randonneur »), l’un des plus grands orgues à tuyaux transportables actuels.
TRANSCRIPTION OU ARRANGEMENT ?
La transcription pour orgue d’une oeuvre de Bach, telle qu’une partita pour violon par exemple, ne constitue pas un arrangement, car elle ne modifie pas l’oeuvre de manière créative. Elle vise à préserver la fidélité à l’oeuvre originale tout en l’adaptant à un instrument différent. C’est un travail technique. L’arrangement, en revanche, implique une création et une interprétation personnelle de l’oeuvre originelle, en y ajoutant des éléments nouveaux, tels qu’une introduction, des transitions, d’autres voix ou des variations rythmiques.
IMPROVISATION
Il existe trois types d’improvisation à l’orgue :
1. À l’église, la liturgie demande aux organistes d’être capables d’harmoniser une mélodie « à vue », d’accompagner un office religieux et d’improviser à la volée des introductions, préludes, raccords ou rallonges. Pendant les temps de l’Offertoire ou de la Communion, par exemple, l’organiste doit souvent écourter ou prolonger une pièce écrite sans que cela se remarque. Cela relève d’une faculté d’adaptation et d’un don artistique certains.
2. Les classes d’improvisation classique à l’orgue sont la mise en pratique des cours d’harmonie, de contrepoint et de composition : on y apprend à construire en direct une oeuvre musicale selon une forme déterminée : fugue, choral, prélude, toccata, concerto, etc. C’est un exercice d’école très complet.
3. L’improvisation de concert, quant à elle, requiert des connaissances approfondies des formes musicales, de l’harmonie, de la registration (l’art de mélanger les sonorités de l’orgue), mais aussi un talent de compositeur. Car il s’agit alors de créer en temps réel une pièce originale, qui doit rester cohérente stylistiquement, harmoniquement et structurellement.