Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, quand on me parle d’engagement et de sollicitation de tel ou telle pour aller travailler « à la vigne du Seigneur », je veux dire dans un service de notre groupement paroissial, me vient immédiatement ce verset de l’évangile de Luc : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Lc 10, 1). Et immédiatement après, le verset 2 qui nous donne la marche à suivre : « Après cela, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en tout ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : ’La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.’ »
Donc, commençons par prier. Et poursuivons en nous posant personnellement la question : n’est-ce pas aussi à moi que cet appel s’adresse ? Cela rejoint curieusement la conclusion de l’interview que je viens de lire, un militaire de 92 ans qui témoigne de son engagement. La dernière phrase est une illustration de cette démarche de foi, et de confiance en Celui qui nous appelle : Et lorsqu’on lui demande un conseil pour la jeunesse, Bruno de la Maisonneuve marque un temps de silence, avant de répondre, sans ambages : « Il faut s’engager. Ne restez pas inertes. La vie, ce n’est pas rester dans son canapé à pianoter sur un smartphone. C’est aller vers l’inconnu. On ne sait pas toujours à quoi s’attendre, bien sûr. Il y aura beaucoup de doutes. En ce qui me concerne, je me tourne vers Dieu dès que j’ai des questionnements. Et ça marche ! J’ai toujours eu une réponse. Parfois il suffit de s’adresser à Dieu. » Récit d’un ancien combattant d’Indochine : « La foi ne m’a jamais quitté » (aleteia.org)*
Didier Hugon, membre de l’équipe d’animation paroissiale