7 Déc, 2025
CONCERT AOST À SAINT-THIBAUT
  • 7 décembre 2025 17 h 00 min - 7 décembre 2025 19 h 00 min
  • église St-Thibaut
  • 0 €

Dimanche 7 décembre à 17h, à l’église St-Thibaut,

les Amis des Orgues de St-Thibaut vous convient au récital donné par Julien Lucquiaud à l’orgue et David Gilbert au hautbois.

Entrée et participation libres.

aost.assoc@gmail.com
orgue-st-thibaut.webnode.fr
facebook.com/orgue.st.thibaut

Hautbois & Orgue
David Gilbert
Hautbois, Cor anglais et Hautbois d‘amour
Julien Lucquiaud
Orgue

Alessandro MARCELLO (1673-1747) (hautbois et orgue)
Concerto pour hautbois
Andante e spiccato – Adagio – Presto
Johann Sebastian BACH (1685-1750) (orgue)
Wachet auf, ruft uns die Stimme (BWV 140)
Nun komm der heiden Heiland (BWV 659)
Nun komm der heiden Heiland (BWV 661)
Henry PURCELL (1659-1795) (cor anglais et orgue)
When I am Laid in Earth (extrait de l’opéra Didon et Énée)

— PAUSE —

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) (cor anglais et orgue)
Adagio pour cor anglais et cordes
Guillaume LASCEUX (1740-1831) (orgue)
Noël Lorrain
Jean-Jacques BEAUVARLET-CHARPENTIER (1734-1794) (orgue)
Noël en grand choeur : Votre bonté grand Dieu
François COUPERIN (1668-1733) (hautbois d‘amour et orgue)
Neuvième Concert, Ritratto dell‘amore
Le Charme – L’Enjouement – Les Grâces – Le Je-ne-sais-quoi – La Vivacité
La Noble Fierté – La Douceur – L’Et coetera

Julien LUCQUIAUD, organiste

Julien LUCQUIAUD a débuté ses études d‘orgue au conservatoire de Cognac (17) avec Donna AUTULA, il a étudié à Angoulème (17) dans les classe d’Olivier GRODECOEUR puis de Frédéric LEDROIT, avant d’obtenir un premier prix d‘orgue au conservatoire de Tours dans la classe d’Olivier VERNET.
Il travaille ensuite auprès de Pierre FARAGO, successeur d‘André ISOIR au CNR de Boulogne-Billancourt (92) et y obtient un premier prix.
Titulaire d’une maîtrise de musicologie, Julien LUCQUIAUD mène une double carrière de professeur de musique et d‘organiste concertiste en tant que soliste, mais aussi en tant qu‘accompagnateur.
En 2001 il devient titulaire de l’orgue du Sacré-Coeur de Cognac avant de devenir, en 2016, titulaire de l’orgue de l‘église Saint-Dominique à Paris 14e. Il a suivi les cours d‘improvisation au conservatoire de Saint-Maur des Fossés (94) dans la classe de Pierre PINCEMAILLE (organiste de la cathédrale Saint-Denis) et obtient en juillet 2013 un premier prix.

David GILBERT, hautboïste

David GILBERT commence le hautbois à l‘âge de 12 ans dans sa ville natale de Vichy (03) et conclut son cursus en 2004 par le Diplôme d’études musicales au conservatoire du 5e arrondissement de Paris, dans la classe de Laurent HACQUARD, parallèlement à ses études d‘histoire (École normale supérieure, agrégation, doctorat). Perfectionnant sa pratique instrumentale auprès d’Hélène GUEURET (professeure au CRR de Saint-Maur (94)) et de Jean-Louis CAPEZZALI (ancien professeur aux CNSM de Paris et de Lyon), il se produit régulièrement avec orgue, ainsi qu‘en musique de chambre.

LA FAMILLE DES HAUTBOIS

La famille des hautbois regroupe plusieurs instruments à vent à anche double et à perce conique, dont voici les principaux représentants :
le Hautbois classique : instrument le plus aigu de la famille – d’où son nom, haut-bois –, en do, avec un timbre vibrant et coloré. Il est composé d’un tube conique en ébène, doté de quinze clefs.
le Cor anglais : en fa, à la quinte juste inférieure du hautbois classique. Son pavillon est en forme de poire- et son anche est reliée par un bocal. Son timbre est doux et mélancolique.
le Hautbois d’amour : en la,
à la tierce mineure inférieure. Il possède également un pavillon piriforme et un bocal. Utilisé en musique de chambre et en orchestre symphonique.

le Hautbois baryton : plus grave d’une quinte par rapport au hautbois ténor classique. Son pavillon peut être dirigé vers le haut.
la Musette : petit chalumeau sans clef, à perce conique et pavillon piriforme.
la Bombarde : petit hautbois breton puissant, avec clefs depuis 1830.
Parmi les Bois – flûte à bec, flûte traversière, clarinette, hautbois, basson et même saxophone –, le hautbois est arrivé tardivement. Descendant du chalumeau, version simple et populaire dont l’anche double est enfermée dans un manchon, il est l’invention vers 1650 du Français Jean Hauteterre, puis amélioré au 19e siècle. Le hautboïste pince l’anche entre ses lèvres. Contrairement à la clarinette, à anche simple, ce n’est pas un instrument transpositeur, c’est-à-dire que l’instrumentiste joue effectvement les notes qu’il lit. C’est lui qui donne le la à l’orchestre.